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vendredi 19 avril 2013

le pouvoir prescripteur des réseaux sociaux numériques


Si je vous évoque le pouvoir prescripteur mondial et local des réseaux sociaux numériques cela vous fait penser à quoi ? 

Beaucoup de professionnels en général et de dirigeants en particulier sous estiment ou ignorent le nouveau pouvoir prescripteur des réseaux sociaux numériques.

C'est un peu comme lorsque une grande parade passe dans votre ville. Il y a toujours une communauté aventurière qui participe à la parade. Une autre communauté majoritaire qui vient voir la parade. Et une 3 ieme qui savait même pas qu'il y avait une parade dans leurs quartiers.

Malgré les changements (1) provoqués par le numérique puis l'internet depuis 20 ans sur notre relation professionnelle, je rencontre trop souvent encore en 2013 les gens de la 3 ieme communauté.

Au lieu de demander encore Pourquoi, maintenant nous devons passer à Comment et Avec qui ?

Un avis ?

(1) Je vous suggère de lire le monde est plat de Thomas Friedman. Best seller aux états unis et curieusement passé inaperçue en France.

19 commentaires:

  1. Depuis que les médias sociaux existent, il est clair que le consommateur devient plus que jamais consomm'acteur. La communication n'est plus seulement institutionnelle et descendante mais les clients s'expriment et s'influence donc logiquement entre eux.

    D'où une forte prescription des individus entre eux, la marque ayant moins d'impact au moment de passer à l'achat. Car les marques n'inspirent plus confiance uniquement par le discours qu'elles tiennent comme anciennement mais les internautes se fient maintenant davantage aux avis d'utilisateurs/de clients.

    Donc oui, les médias sociaux sont des canaux puissants de prescription et les marques/entreprises doivent faire avec et donc gérer non seulement leur image de marque mais également leur service client. Ce qui contribuera notamment à son e-réputation.

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  2. Les réseaux sociaux ont du mal à convaincre les dirigeants d'entreprise, car leurs modes d'utilisation restent trop flous. Les impacts ne sont pas suffisamment quantifiables pour l'instant, du moins, pas dans des termes habituels pour la prise de décision des dirigeants.

    Ainsi, Facebook est à vocation personnelle, son impact de prescription positive est faible, voir nulle, c'est la personne en elle-même qui peut avoir du pouvoir sur son entourage, mais pas le réseau en lui-même. Le pouvoir de prescription d'une entité (personne, marque, etc.) repose sur la confiance que l'on accorde à celui qui l'émet. Une page fb institionnelle, ou un avis d'un ami d'un ami, n'aura qu'un pouvoir très limité, car la confiance n'est pas établie.

    D'autres réseaux, à vocation plus professionnelle, peuvent avoir plus d'impacts, mais dans ce cas, la confiance établie est celle d'une entreprise commerciale envers des individus, donc toute limitée sur un autre angle.

    Mais dans tous les cas, notre culture latine prend le dessus.

    Ce qui est vrai dans les pays anglo-saxons, est inverse chez nous. La crédibilité accordée à un défaut, un reproche est beaucoup plus élevée dans notre culture, que celle d'une qualité. C'est ainsi dans toutes les cultures latines, et l'inverse dans les cultures anglosaxones. C'est le fameux Great ! des américains qui doit de traduire par un Bof ! en français.

    Ainsi, l'effet négatif sur les réseaux sociaux est redoutable. Ne pas faire face sur les réseaux sociaux aux reproches de ses clients/consommateurs c'est à coup sûr y perdre beaucoup. En clair, comme il des jeux où pour gagner il ne faut pas jouer, la question n'est plus de savoir si le gain est potentiel lors d'une démarche de prise de parole sur les réseaux sociaux, mais d'être conscient que de ne pas le faire, constitue une perte assurée.

    Commentaire écrit après le repas de vendredi midi, donc pas forcément très clair, rassurez-vous, même pour son auteur...

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  3. Oui tu as bien raison, encore beaucoup d'acteurs économiques sous estiment le pouvoir des réseaux numériques ... mais souvent parce qu'ils sont mal conseillés.
    Il fauta aussi bien expliquer qu'il ne faut pas pour autant investir les réseaux si on n'établit pas un minimum de stratégie et qu'on ne propose pas de contenus car c'est primordiale.
    Et si certains ont besoins de conseils ou d'un prestataire de confiance pour cela, je suis à votre disposition ;-)

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  4. Je participe à de nombreux réseaux sociaux numériques. Aucun n'a le pouvoir fédérateur de Facebook. La facilité d'emploi de Facebook, la simplicité, les services offerts par Facebook (groupes, pages, événements, photos, vidéos...), le nombre de personnes connectées offrent un accès rapide aux communautés de même intérêt.
    Bizarrement Facebook refuse le rôle de réseau fédérateur, contrairement à Viadeo, qui spontanément, nous propose des personnes que nous pourrions connaître. Pourtant c'est grâce à Facebook que j'ai pu entrer en contact avec des personnes inconnues de moi (INTERDIT !) mais qui partagent les mêmes passions que moi. Sur le plan professionnel ou semi-professionnel.

    Avoir ma page Facebook me permet d'avoir de nouveaux clients.

    Pourtant, comme le dit Eric, nombre de professionnels refusent de passer par Facebook, réputé être un réseau de jeunes qui partagent leurs délires ou qui jouent à des jeux en ligne. Mais Facebook évolue de plus en plus d'entreprises ont leur page et leurs applications. Il est dommage de passer à côté !

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    1. Facebook propose beaucoup plus maintenant avec l'open graph search: il est possible de taper des recherches sur des personnes avec des critères définis....Sophie

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  5. "je rencontre trop souvent encore en 2012 les gens de la 3eme communauté"
    Heureusement !
    Le monde réel continue d'exister et certains ne vont sur Facebook et sur linked que par "accident" ou pour surveiller leur marmaille et leurs états d'âme.
    On le voit bien d'ailleurs quand ont fait du e-marketing. Les résultats sont très décevants. Et finalement on revient aux bons vieux sacs publicitaires et autres pubs sur des véhicules.
    Il n'y a guerre que si la caravane passe à la télé assez souvent que tout le mondes est au courant.
    A mon avis les réseaux numériques n'ont pas encore atteint le niveau de "pouvoir prescripteur".
    Le feront-ils un jour ?

    Patrick

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    1. Non les gens veulent du concret du reel. ils n'ont pas le temp de se connecter pour ce genre d'information. vouloir une baguette de pain c'est aller chez le boulanger. la majorité restera toujours sur les choses essentiel de la vie.

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    2. Nous sommes bien d'accord.
      Je crois qu'il faut différencier la connexion individuelle, pour le fun; et la présence numérique nécessaire à une entreprise pour augmenter son "aura": se faire connaître, développer sa clientèle, et pas forcément que localement. Sophie

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  6. Aujourd'hui, pour une entreprise de quelque secteur que ce soit et a fortiori une entreprise du numérique et de l'IT, ne pas utiliser les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn et Viadeo est une faute : en effet, il suffit d'y publier un peu d'info intéressante sur l'entreprise, son activité, ses produits, ses événements et son écosystème pour attirer sur son site web des visiteurs à la fois plus qualifiés et plus engagés. Et l'on constate, sur ces visiteurs-là, un meilleur taux de transformation, même si l'objet de la transformation est un simple formulaire de contact qui permettra une action commerciale ciblée.

    Au-delà, ces réseaux sociaux sont aussi un excellent moyen :
    - d'attirer des candidatures spontanées de profils intéressants
    - de faire sa veille business : vous êtes alerté de ce que disent vos partenaires; vos clients et vos concurrents.

    Évidemment cela prend un peu de temps, mais le ROI des réseaux sociaux est réel !

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  7. La confiance est l'élément essentiel, elle se mérite , comme dans tout média, il faut être le plus intègre possible, résister au "coup de sang". Et avancer.

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  8. Je reconnais ce pouvoir d'influence et fédérateur des réseaux.
    Mais je dois bien avouer que si j'étais dirigeante d'entreprise je serai perplexe quant à la (bonne) utilisation que j'en ferai pour servir mes intérêts.
    Effectivement sans stratégie prédéfinie, l'entreprise est très périlleuse.
    Heureusement qu'il existe des "experts" en réseaux sociaux et donc très certainement la possibilité de se former et de s'informer sur le sujet avant de faire n'importe quoi.

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  9. Un pouvoir prescripteur indéniable mais sans rupture avec le monde réel. En effet, les réseaux doivent être le prolongement direct de personnes physiques. Je prends l'exemple d'un duo de relooker qui grâce aux réseaux sociaux se sont fait connaitre, y donnent des conseils et présentent leurs prestations. Leur blog, très suivi, leur permet également de fidéliser des personnes qui deviendront clients des articles qu'ils produisent depuis peu.

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  10. Ce pouvoir prescripteur est vital dans le monde du tourisme !

    Une personne encore, hier, lors d'une rencontre entre adhérents de l'office de tourisme de Chautagne, me disait "pour vivre heureux, restons caché". Je me suis retenue pour ne pas lui répondre de façon trop humoristique, mais je lui ai quand même demandé, comment elle faisait pour remplir son gîte et ses chambres d'hôtes...

    Littéralement, la prescription se traduit via les sites d'avis de consommateurs (advisor pour le plus connu).Et l'on sait, qu'énormément de personnes les consultent (je ne vais pas vous ressortir toutes les études sur le sujet).

    Mais cela va plus loin ! Des propriétaires de chambres d'hôtes, qui n'utilisent pas les RS et de façon général les médias sociaux, passent à coté d'une clientèle nomade. Il ne faut pas oublier que de plus en plus de personnes ne planifient plus leur départ (sauf pour ceux qui ont de jeunes enfants scolarisés).Souvent les obligations professionnelles, et j'oserais écrire les indélicatesses du management dans certaines entreprises, poussent leurs salariés, à différer leurs congés...

    Il faut donc que les professionnels du tourisme s'adaptent, et soient réactifs, pratiquement en temps réel ! Comment le faire autrement qu'en communiquant sur le net ?
    Les applis pour smartphone et tablette sont certainement une des solutions, pour les touristes nomades.

    Je parle du e-tourisme, parce que c'est, pour moi, un exemple concret.
    Les réseaux sociaux ne sont plus uniquement des supports à une communication, style "relations publiques", ils sont devenus un véritable outil pour "ramener" le client. Et je trouve que c'est encore plus flagrant, que pour une marque quelconque.

    Alors, je continue, à mon petit niveau,à expliquer à ces personnes de la 3eme catégorie, la puissance des RS pour leur activité; tout en leur donnant des tuyaux pour qu'elles se protègent en tant qu'individu (données personnelles)

    C'est ça le RS power !!!

    J'espère que je ne me suis pas trop éloignée du sujet, et je serais ravie de lire vos comments ;) Sophie Trinquand.

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  11. Que nous le voulions ou non ...
    Que les entrepreneurs le veulent ou non ...
    La composante numérique ou réseau social fait partie de la nouvelle donne économique, et je pense même redéfinit probablement le comportement, en particulier en termes commercial ou de prescription !
    Cette composante avec laquelle personnellement je construis ma stratégie et pour laquelle j'investis fait partie à mon sens du changement profond que nous vivons en ce temps de crise ... durable !
    J'y trouve (au-delà de l'actualité) une exigence de transparence et de fiabilité, puisque nous sommes et devenons de plus en plus visibles, par nos mots et nos actions !
    Bien sûr il y a des réticences, comme dans tout changement ...
    Bien sûr certains n'adhèreront pas, en tout cas pas spontanément ...
    Personnellement en tant qu'accompagnateur du changement à titre individuel et collectif, je travaille à une clarté de la transmission des messages dans la vie de tous les jours, et en particulier sur le plan professionnel !
    Et si nos réseaux sociaux étaient considérés comme un indicateur de la transparence, de la clarté ou du niveau de professionnalisme de notre communication ?

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  12. En tant que créateur de start-up, je suis un inconditionnel des réseaux sociaux et ils me le rendent bien même si je n'utilise pas pleinement tout le potentiel possible car rien n'est vrai fait pour le faciliter avec la centaine d'outils possible.

    Je préfère vous parler d'une entrepreneur qui a réussi qui connait tous les PDG du CAC40 et plus, avec qui j'ai eu la chance et le privilège d'échanger par mail. Si sa société est bien présente sur les réseaux sociaux lui-même ne l'est pas et ne le souhaite pas, bien qu'il soit l'un des rares, voire le seul de sa génération, à comprendre tout l'intérêt de la mutation en cours puisque son propre groupe a fait cette transition, lui-même fait le buzz une fois l'an ;-)

    J'étais entré en contact avec lui car il n'avait pas sa fan page sur Facebook. Sa réponse a été à l'image du personnage et à l'image que je m'en faisait : il ne souhaitait pas se mettre en avant et m'a répondu avec un brin d'humour qu'on lui connait : mes propose seraient insipide.

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  13. La France est un pays "hypocrite" sur ce point car les réseaux existent depuis toujours.
    Mais ils sont plus informels, plus fermés, ... C'est réservé à une élite qui veut conserver ce pouvoir de prescription, peut-être, de savoir et de décision à coup sûr !
    Avec l'émergence des réseaux numériques, ce sont des nouvelles personnes qui arrivent, avec de nouveaux comportements, une plus grande "transparence" dans les échanges.
    C'est une sorte de contre-pouvoir qui se fait jour et ce n'est pas toujours apprécié.
    D'autant moins que la valeur ajoutée est là, et que la force de prescription et sa pertinence sont réelles.

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  14. Les réseaux sociaux, l'art d'utiliser l’égocentrisme de l'individu pour promouvoir un produit au plus près des consommateurs qui lui sont proches. En plus cela fonctionne en effet boule de neige car chaque individu par égoïsme s'attribue la paternité du produit et en refait la promotion à sa zone de chalandise. J'adore !

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  15. Le problème ne vient il pas du fait que les réseaux sociaux travaillent plus pour eux même que pour ceux qui y contribuent et y participent ? En gros ce n'est pas nous , sauf à la marge, qui en sommes les bénéficiaires mais ceux qui les créent et en tirent profit ? Nous sommes la marchandise, en échange il nous est permis de nous mettre en valeur, par rapport à une communauté que nous devons laborieusement construire par "amitiés" et invitations mutuelles, nous secouons l'arbre, et forcément il en tombe quelques fruits...
    C'est bien mais pas satisfaisant, le réseau des réseau reste à construire, pour la postérité plus que pour le bénéfice d'un petit groupe de développeurs malins........A suivre Georges Blum www.smb-formation.com

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  16. Eric, tu oublies la 4ème Catégorie : celle des trompés par les trompeurs du Système, les faux vrais ! Ceux qui usurpent l'identité pour falsifier leur existence qu'ils jugent trop peu belle ou tant médiocre ... au point de se fabriquer une fausse identité.
    Alors cette 4ème catégorie, feint l'ignorance de cette parade. Mais c'est pour mieux se protéger, se sentant démunie.

    Voici pourquoi la e-Reputation prend de l'ampleur : un courant contraire dans la catégorie n°1 !

    Alors en parade aux gestes de désabusés, considérés comme des non gestes, proclamons qu'il existe des outils pour rétablir LES VERITES.

    B'Leader est l'un d'entre eux. http://www.be-leader.fr/top100

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merci pour ce commentaire. Bonne journée.