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mercredi 28 octobre 2015

Pourquoi pas, grâce au numérique, un interculturel et économique #MadeInFrancophonie ?

Comme l'a gentiment démontré notre académicien positif Michel Serres, la nouvelle jeune femme usager du numérique, affectueusement dénommée "Poucette" (2) s'apercevoit peu à peu, son smartphone en mains, qu'elle est en train de concentrer de nouveaux pouvoirs notamment en matiere de choix de consommation.

Les tendances qui arrivaient auparavant toujours par le haut (1) arrivent maintenant par le bas et profitent directement à leurs créateurs et aux usagers grâce à des amplificateurs qui sont le numérique, le Web et les réseaux sociaux numériques judicieusement organisés en mode projet inter régions du monde. Thing global act local.

Sur la base de cette réflexion et de mon expérience du Web depuis les années 90, je mesure à quelle point la langue parlée à toujours été importante pour le développement de la culture et de l'économie dans le monde. Pendant des siecles il fallait d'abord savoir parler l'anglais. Et la numérisation des échanges amplifie ce phénomène historique tout en ouvrant de nouveaux champs des possibles. (3) Mais le Web et les réseaux sociaux numériques sont en train de changer la règle du jeu sur la planète. Et cela permet à "Poussette" d'exercer son potentiel de puissance en fonction de ses valeurs et de ses centres d'intérêts plutôt que seulement sur ses compétences. Prenons un exemple concret la place de la culture et de l'économie (4) Française dans le monde.

Peu de gens le savent mais plus 274 millions d'habitants, dans 57 pays de la planète parlent, e5 appréciés la langue et la culture Française. Et grâce au numérique comme l'explique Thomas Friedman dans la Terre est plate, Il n'y a plus d'obstacles géographiques ni temporels entre ces populations pour co-construire avec notre belle langue des nouveaux ponts culturelles, associatifs et économiques. Un nouveau continent numérique d'échanges directes entre citoyens Francophones peut naître.

Tous dépend de nous 😊. Une de nos futures routes d'avenir en dépend. Et comme le colibri de la légende amérindienne chacun avec les Web usages personnels peut faire sa part dans cette construction des nouvelles relations professionnelles numériques francophones.

Par exemple dans mon métier de coach des nouvelles relations professionnelles numériques j'entends souvent les professionnels français ou francophones  regretter de ne pas parler anglais pour se lancer dans des échanges internationaux. Et pourtant ils ne voient pas qu'ils ont déjà le continent Francophone peuplé de plus de 274 millions d'habitants dans 57 pays de la planète et dont les projections estiment une évolution optimiste vers 1 milliards en 2060 (5) grâce à une des plus fortes natalités de la planète.

Alors pourquoi ne pas commencer à tisser des liens avec ceux qui apprécient notre langue et notre culture francaise au lieu de sans cesse copier coller celle de nos amis anglophones. Pour nous retrouver dans cette web action positive et former une communauté planétaire d'échanges interculturels je vous suggère d'utiliser le tag #MadeInFrancophonie

Oui depuis le numérique la bataille positive des cultures du monde est ouverte sur le web. Et le potentiel de la richesse culturelle de chacun sur la terre va pouvoir enfin s'exprimer. A nous d'utiliser ces nouveaux pouvoirs pour construire des projets positifs et apprendre à ouvrir des nouvelles routes d'échanges mais aussi à co-créer dans l'univers de la Francophonie.

Avez vous déjà une expérience avec l'un des 57 pays Francophones?. Racontez nous la valeur de leurs différences culturelles, nous vous raconterons les nôtre.

(1) encore que les tendances sont toujours venues de la rue mais faute de moyens, étaient obligés de laisser des observateurs malins les traduire en modèle économiques.
(2) parce qu'elles utilisent leurs pouces sur leurs smartphones.
(3) les progrès de la traduction simultanée des conversations avec Skype et de utilisation de Google translate conversationnel sur le smartphone sont rapides et étonnants et permettent un premier niveau d'échanges sans connaître la langue.
(4) n'est pas bonne avec seulement 7% du Pib et essentiellement animée par nos multinationales.
(5) L'Europe, qui comptait près de la moitié des francophones dans le monde en 2000, ne regroupera plus que 12% de ceux-ci en 2050,

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